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GWA Lower School Principal’s Efforts to Improve Student Literacy in Guatemala Crosses Over to Morocco

Language and Literacy Parallels in Guatemala and Morocco

“GWA has crafted this brilliant approach to literacy where the child's native language is honored.”

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At the beginning of last school year, GWA welcomed our Lower School Principal, Sybil Van Derhoff.  Mrs. Van Derhoff joined us from her home in Alaska, but her roots spread all over the world:  “Growing up with a Guatemalan father and an American mother gave me many opportunities to practice cultural diplomacy!”  As a 5-year-old, Sybil had already lived in 3 countries and was exposed to additional cultures through her Brazilian, Salvadorian, and Turkish cousins and describes her family as “a crazy mixture of language and culture, but from it [she] learned many important lessons about how to connect with a wide range of people.” 

Mrs. Van Derhoff’s personal diversity is also reflected in her career.  She was most recently the Elementary/Middle School Principal of Antigua International School in Guatemala, where she rolled out the same literacy initiative that is currently used at GWA.  As a reading specialist, experienced in working with students whose first language is not English, she holds an important role in developing our students' foundation in literacy, in not one, but three languages. 

Guatemala and Morocco parallel each other in terms of languages and language acquisition in multilingual and bilingual education.  Guatemala is a multilingual country much like Morocco.  While Spanish is the official language, only 54% of the population has this as their maternal language.  There are 24 indigenous Mayan languages spoken in Guatemala including Kaqchikel, K’iche’ and Q'eqchi'.   This rich multilingual culture can be compared to Morocco where, in addition to French and Darija, there are many Berber languages spoken including Tashelhiyt, Tamazight and Tarifit.  Mrs. Van Derhoff describes her previous school in Guatemala as having a similar demographic to GWA:  60% national and 40% expat.  Also similar to GWA, the national families in Guatemala valued the American education system and wanted their children to be fluent English speakers; the difficulty being that the home language in both Morocco and in Guatemala is different than the instructional language at school. 

In order to have reliable data to understand how students were actually reading in English and in Spanish, Mrs. Van DerhoffI led the first-ever initiative at her school to systematize reading assessments for all elementary students.  Her team was very surprised to discover that “a lot of false assumptions were being made about reading:  English teachers were assuming ELL students were able to read in Spanish.  Spanish teachers were assuming their students were reading in English.  What we found was alarming, there were students who could not read in any language!  The teachers in Guatemala were great.  They were teaching their hearts out, but some children were simply not learning to read.”

Upon further research of best practices, a pattern emerged concerning the students who could not read in either language.  They were children who came from only Spanish-speaking families who had been learning in English at the school since PreK.  Literacy was being taught in school in a language that the family could not support at home.  

“I was a reading teacher for several years in the US, and there is a saying that "A child learns to read on his mother's lap," says Van Derhoff.  Many of the important concepts of literacy are taught unconsciously at home just by reading aloud to very small children.  “What we had inadvertently done was cut the connection between home and school literacy by teaching reading in a language other than the one spoken at home.”

Mrs. Van Derhoff describes the difference between GWA’s literacy approach in that “GWA has crafted this brilliant approach to literacy where the child's native language is honored.”  Children at GWA first learn to read in one of their home languages (usually French).  When the child has a solid reading foundation in the home language, the second reading language (usually English) is introduced. The concept is called "Language Transfer" where the literacy skills and  knowledge of one language can transfer to a second language.  To do this effectively, a child must have a solid foundational language to transfer.  GWA facilitates student's acquisition of a foundational language that facilitates reading in a second or third language. 

GWA’s distinctive approach to multilingualism is actually rooted, not in English, but in the child’s home language.  Van Derhoff discovered in Guatemala that the home language is the strongest foundation from which to grow.  By localizing GWA’s American curriculum to the diversity of our student body, we better educate the whole child.  

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Du Guatemala au Maroc : Les Efforts Déployés par la Principale du Primaire de GWA pour Améliorer les Compétences en Lecture et Écriture

 

A la rentrée de l’année scolaire dernière, GWA accueillait notre nouvelle Principale de l'École Primaire, Sybil Van Derhoff.  Mrs. Van Derhoff nous rejoignait de son Alaska natale, mais ses racines se déploient à travers le monde :  “Grandir avec un père guatémaltèque et une mère américaine m’a permis de pratiquer la diplomatie culturelle à de nombreuses reprises !”  A l’âge de 5 ans, Sybil avait déjà vécu dans 3 pays différents et était exposée à diverses cultures grâce à ses cousins brésiliens, turcs et du Salvador. Elle décrit sa famille comme “un mélange assez détonnant de langues et de cultures, mais grâce à laquelle [elle] a appris de nombreuses et importantes leçons sur la manière de communiquer avec des personnes très différentes.” 

La diversité de la vie personnelle de Mrs. Van Derhoff se reflète également dans sa carrière professionnelle. Elle était auparavant Principale du Primaire et du Collège de Antigua International School au Guatemala, où elle a lancé les mêmes initiatives d’apprentissage de la lecture et de l'écriture que celles mises en place actuellement à GWA.  En tant qu’enseignante spécialiste en lecture, habituée à travailler auprès d’élèves dont la langue maternelle n’est pas l’anglais, elle tient un rôle majeur dans le développement des bases de la lecture et de l’écriture de nos élèves, non seulement dans une langue, mais dans trois langues.

Le Guatemala et le Maroc présentent des spécificités parallèles en termes de langues et d’acquisition de la langue dans la sphère de l’enseignement multilingue et bilingue. Le Guatemala est un pays multilingue, tout comme le Maroc. Tandis que l’espagnol représente la langue officielle du pays, seuls 54% de la population n’ont l’espagnol comme langue maternelle. Il existe 24 langues mayas au Guatemala, dont le Cakchiquel, le Quiché et le Kekchi. Cette riche culture multilingue peut être comparée à celle du Maroc, où, en plus du français et du darija, se côtoient de nombreuses langues berbères dont le tachelhit, le tamazight et le tarifit.  Mrs. Van Derhoff décrit la démographie au sein de son école précédente au Guatemala comme similaire à celle de GWA :  60% d’élèves citoyens du Maroc et 40% d’élèves expatriés. Une autre similitude avec GWA : les familles de nationalité guatémaltèque privilégient le système éducatif américain et souhaitent que leurs enfants parlent couramment l’anglais ; la difficulté étant que la langue maternelle, au Maroc comme au Guatemala, est différente de la langue d’instruction utilisée à l’école. 

Afin de recueillir des données fiables pour connaître le niveau de lecture des élèves en anglais et en espagnol, Mrs. Van Derhoff a mené dans son ancienne école la toute première initiative de systématisation des évaluations de lecture pour tous les élèves du primaire. Son équipe a été stupéfaite de découvrir tant d’idées reçues sur la lecture : les enseignants d’anglais supposaient que les élèves ELL savaient lire en espagnol. Les enseignants d’espagnol supposaient que leurs élèves savaient lire en anglais. Ce que nous avons découvert était alarmant ; certains élèves ne savaient lire dans aucune langue !  Les enseignants au Guatemala étaient formidables. Ils enseignaient avec leur cœur, mais certains enfants n’arrivaient tout simplement pas à lire.”

Conforté par de plus amples recherches sur les meilleures pratiques, un schéma récurrent s’est dessiné concernant les élèves qui ne savaient lire dans aucune des deux langues. Il s'agissait d’enfants provenant de foyers dans lesquels seul l'espagnol était parlé, mais qui avaient appris l’anglais à l’école depuis la maternelle. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture à l’école se faisait dans une langue dans laquelle la famille ne pouvait apporter son soutien à la maison.

“J’ai enseigné la lecture pendant plusieurs années aux Etats-Unis, et nous avons un dicton qui dit qu'un ‘enfant apprend à lire sur les genoux de sa mère’”, explique Mrs Van Derhoff.  De nombreux et importants concepts de lecture et d’écriture sont enseignés inconsciemment à la maison, tout simplement en lisant des histoires à voix haute aux tout-petits.  “En enseignant la lecture dans une autre langue que celle parlée à la maison, nous avions accidentellement brisé le lien lecture/écriture entre l’école et la maison.”

Mrs. Van Derhoff décrit la différence dans l’approche qu’a GWA de la lecture et de l’écriture dans le fait que “GWA aborde et développe brillamment la lecture et l’écriture chez l’enfant en préservant sa langue maternelle.”  A GWA, les enfants apprennent tout d’abord à lire dans l’une de leurs langues maternelles, généralement le français. Lorsque l’enfant possède de solides bases de lecture dans sa langue maternelle, la lecture dans une deuxième langue, généralement l’anglais, est alors introduite. Ce concept s’appelle “Transfert de Langue” : c’est le fait de pouvoir transférer des connaissances et des compétences en lecture et en écriture d’une langue à une autre. Pour faire cela efficacement, un enfant doit posséder de solides bases dans une langue fondamentale, qu’il pourra ensuite transférer. GWA insiste sur l'acquisition de solides bases dans une langue fondamentale afin de faciliter la lecture dans une deuxième voire troisième langue.

En fait, l’approche caractéristique qu’a GWA du multilinguisme se fait, non pas en anglais, mais dans la langue maternelle de l’enfant. Mrs Van Derhoff a découvert au Guatemala que la langue maternelle est la langue fondamentale sur laquelle développer de nouvelles compétences. En construisant le curriculum américain de GWA autour de la diversité de notre corps étudiant, nous parvenons à mieux éduquer l’enfant dans sa globalité.  

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